Appui à l'engagement des femmes dans la consolidation de la paix et la sécurité au Nord Togo »

La recrudescence des conflits communautaires (fonciers, chefferie traditionnelle, transhumance), la raréfaction des ressources naturelles, la faible présence de l’Etat, l’insuffisance d’opportunités pour les femmes et jeunes ont dégradé les relations intercommunautaires/ethniques. Les femmes et les jeunes sont les plus affectés par ces crises, et sont faiblement impliquées au sein des instances de prise de décision et de gouvernance. Les femmes des Savanes (52% de la population sont victimes des violences physiques, des mariages précoces/forcés, d’abus, d’exploitation, du harcèlement sexuel, etc, qui sont favorisées par des normes sociales, culturelles et économiques.  En 2022, trois Centre d’Ecoutes et de Conseils des VBG ont reçu 365 femmes victimes des VBG et en 2023, elles sont 705 victimes. Depuis les attaques des groupes armés de novembre 2021, la région a connu plus de 30 attaques ayant entrainé des pertes en vies humaines et de milliers déplacées internes. Ces forts mouvements de populations accentuent des tensions dans les localités d’accueil entre communautés hôtes et communautés déplacées autour de l’accès et l’exploitation des ressources

Activité 1: Former les acteurs communautaires sur les questions de paix et sécurité et de VBG

Activité 2 : Mettre en place des comités de femmes ambassadrices/médiatrices de paix et renforcer leurs capacités

Activité 3 : Organiser des cadres de concertation

Activité 4 : Organiser des dialogues communautaires

Activité 5 : Organiser des tournois de football féminins entre les filles/femmes des différents cantons

Activité 6: Organiser des séances de sensibilisation sur le vivre ensemble, la cohésion sociale et les VBG

Activité 7: Animer des émissions radiodiffusées 

Activité 8. : Assistance et accompagnement psycho-social des femmes « à risque »

Activité 9: Doter des kits à 90 coopératives de femmes

La région des Savanes est menacée depuis novembre 2021 par des attaques qui ont amplifié les conflits communautaires qui existaient déjà. Ces attaques ont fait de milliers de déplacés en particulier les femmes et les enfants dans toutes les préfectures de la région. La paix et la cohésion sociale sont menacée dans cette région et donc il faut des actions des différents acteurs surtout les femmes pour contribuer au maintien et à la consolidation de la paix et sécurité

ANVA est une organisation de développement qui œuvre pour le bien etre des communautés au Togo. Elle travaille dans les régions des Savanes et du Grand Lomé. Elle dispose d’une base opérationnelle et d’équipes techniques compétentes formé sur la consolidation de la paix, résilience et genre. Depuis 2018, ANVA s’est engagée à promouvoir la cohésion sociale, l’implication des jeunes et des femmes, l’appui à la citoyenneté active, ainsi que la promotion des droits des groupes vulnérables. De nombreux projets ont permis de mener des analyses de conflits, développer une solide expertise sur les mécanismes endogènes de gestion des conflits et renforcer la résilience des populations locales. 

Si le financement n’est pas obtenu, les femmes
de la région des Savanes vont toujours continuer par subir toutes les
pires formes de violences faites à leur égard (viol, mariage forcé,
excision, travaux forcés, pauvreté, faible représentation dans les
instances de prise de décision a tous les niveaux, etc). Des conflits
entre les populations déplacées et les populations hôtes ; et entre les
communautés vont se poursuivre, ce qui va compromettre la paix et la
cohésion sociales empêchant ainsi le développement des communautés et
l’autonomisation des femmes

Si le financement n’est pas obtenu, les femmes
de la région des Savanes vont toujours continuer par subir toutes les
pires formes de violences faites à leur égard (viol, mariage forcé,
excision, travaux forcés, pauvreté, faible représentation dans les
instances de prise de décision a tous les niveaux, etc). Des conflits
entre les populations déplacées et les populations hôtes ; et entre les
communautés vont se poursuivre, ce qui va compromettre la paix et la
cohésion sociales empêchant ainsi le développement des communautés et
l’autonomisation des femmes