Au Sénégal, comme dans une grande partie des pays d’Afrique de l’ouest, le secteur informel représente le principal pourvoyeur d’emplois et de revenus pour une grande majorité de la population.
La vie au Sénégal étant coûteuse et leurs revenus insuffisants, il leur est impossible de concilier vie familiale et sociale avec vie professionnelle, les forçant donc à délaisser l’entretien et réduire le capital d’opération de leur taxi au profit de leur famille.
TaxiMi mise sur une solidarité sociale, qui favorisera la sensibilisation aux assurances et la bancarisation pour donner à ces acteurs du secteur informel les armes nécessaires pour se protéger en cas de sinistre ou de maladie. Selon notre étude de marché, 98% des chauffeurs ne possèdent pas d’assurance vie ou maladie. A l’aide de solutions technologiques adaptées et innovantes, cette coopération cherche à réduire le danger social du secteur informel notamment exacerbé récemment avec la pandémie de la COVID-19.
Le projet s’adresse initialement aux 25 000 chauffeurs de taxi sur Dakar, mais il a la possibilité de toucher bien plus d’individus. En effet on considère que plus ou moins 7 personnes gravitent autour d’un taximan, ainsi cette solution touche donc déjà environ 180 000 sénégalais.