EBUN

Faute de moyens de transport et de marché d'écoulement, les productions des femmes pourrissent dans les champs. Ce qui entraîne des pertes de revenus et fragilise l'accès aux services sanitaires et leur capacité d’épargne. Nous collectons les commandes en ligne et facilitons la mise en relation entre les productrices et la camionneurs pour l'acheminement de leur production vers les marchés.

La vente de produits en ligne permet l'admission des productrices aux différents programmes d'aide et d'assistance.

1- Assistance Santé pour les soins de santé: Consultations, Hospitalisation, Pharmacies, laboratoires. 

2- Prêt Scolaire: Primes d'aide à la scolarisation des enfants.

3- Micro épargne afin de l'investir dans des activités génératrices de revenus.

4- Micro pension pour assurer leur retraites.

Notre solution peut d'être adaptée à n'importe quel secteur de l'informel en vue de capter des revenus générés et de les redistribuer sur des comptes qui serviront à un plan de prévoyance sociale.

En Côte d’Ivoire 60 à 80% de la production alimentaire est assurée par des femmes. Elles cultivent, transportent et vendent plus fréquemment des fruits et légumes, qui sont plus périssables. Le risque de perte dû au mauvais état des routes, à la disponibilité limitée des moyens de transport ou aux retards, est donc plus important. 

En 2015 le seuil de Pauvreté, se situait à 737 F CFA / Jour. Selon le classement de la Banque mondiale, la Côte d’Ivoire demeure l’un des pays du monde où les inégalités entre les sexes sont les plus marquées. Dans notre pays 67% de la main d’œuvre agricole est féminine, notamment dans l’agriculture de subsistance.
En fait, Le revenu moyen des femmes en Côte d’Ivoire est inférieur de 59% à celui des hommes.
Ebun a pour objectif principal d’aider les femmes à profiter de la grande force du digital en leur offrant la possibilité d’accéder aux grands marchés urbains via le digital. Ses femmes pourront constituer des épargnes substantielles pour l’investir dans la diversification de leurs sources de revenus. Elles bénéficieront de services tels qu’une micro pension et une aide à la santé et à la scolarité de leur progéniture.

Notre solution servira aux productrices de vivriers (femmes et jeunes filles) dans les zones rurales, organisées en coopératives. Ces femmes vivent dans la précarité dû à des revenus irréguliers et faibles. Elles ont du mal à se soigner, à avoir une alimentation saine et équilibré, à scolariser leur enfants et à assurer leur vieux jours.

Ebun, leur permettra d'acheminer leurs productions vers les marchés et de les écouler à travers sa plateforme web.

Elles pourront en outre bénéficier des prestations sociales (santé, pension) et aide à la scolarisation.

A partir de leur vente, elles constituent une épargne obligatoire qu'elle investisseront dans des micro projets après une formation en entrepreneuriat. Ces micro projets ont pour but de diversifier les sources de revenus des femmes afin de leur permettre de mieux répondre aux périodes de contre saison (baisse de la productivité saisonnière). 

Notre solution contribue à impacter durablement la vie des femmes et des jeunes filles travaillant dans la production de vivriers.  

Les prestations de Ebun sont les suivantes: 

1- Convoyages des produits vivriers

2- Vente en ligne

3- Assistance sociale (Pension, Santé, scolarisation)

4- Plan épargne

5- Formation en entrepreneuriat.

Un taux de 30% est prélevé automatiquement sur nos bénéfices en vue de constituer le fond Ebun. 

Ce prélèvement sera reparti comme suit: 35% pour l’épargne, 65% l'assistance sociale dont 30% pour la pension et 35% pour l'assistance santé et scolarisation.

Doumgba marché se différents de ses concurrents en ce sens qu'elle facilite dans un premier temps la rencontre entre le camionneur et la producteur. Ce qui évite le pourrissement des produits dans les champs. Dans un second temps, notre plateforme favorise l’écoulement sur le marché en permettant la vente en ligne et le paiement via des moyens digitaux sécurisés. Doumgba marché achète au juste prix bord champs, revend au prix compétitif et partage les bénéfices avec les producteurs à partir du plan Ebun. Les concurrents eux, achètent au plus bas prix bord champs et vendent avec un taux de 150 à 350%. Ebun, qui signifie Don en yorouba est un plan novateur qui vise à améliorer les conditions de vie des producteurs de vivriers en leur permettant d'avoir un compte d'épargne individuel, une assurance maladie complémentaire et une micro pension spécial.

Doumgba marché propose un nouveau model commercial, qui consiste à placer le producteur au centre de la chaîne de valeur. Il ne bénéficie pas que des retombées de ses ventes directes. Il bénéficie également des ventes de ses produits sur le marché en ligne. C'est dans son intérêt de fournir des produits de bonnes qualités et de les vendre au juste prix. Le processus se décline somme suit:

1- vente à Doumgba marché au juste prix

2- Cotisation au plan Ebun

3- Bénéfice au titre du plan de prévoyance sociale

4- Autosuffisance alimentaire de la population

5- Autosuffisance financière des producteurs de vivrier.

Nous achetons les produits « au juste prix » pour garantir un approvisionnement motivé et constant. Nous transportons les produits à l’aide d’un module d’Uberisation du convoyage de denrées pour réduire drastiquement les coûts d’opportunité. Ces 2 facteurs combinés aideront à réduire les prix de vente aux ménages. Nous sommes compétitifs.

Selon le rapport Digital Global in The World de Hootsuite et We Are Social, environ 44% de la population ivoirienne utilise internet chaque jour pour différents usages. Le digital est au cœur de notre offre. Nous publions les produits « en route » pour les précommandes. Les produits en stocks sont proposés en vente direct. Puis nous livrons. Nous collectons directement les paiements en ligne, grâce à  notre agrégateur de moyens de paiements (Mobile et carte VISA & Mastercard).
Pour chaque paiement les productrices reçoivent 30% des bénéfices nets qui représentent la cotisation au titre des Primes de prévoyance sociale. Ces primes sont automatiquement prélevées et reversées sur le compte du plan Ebun.
La cagnotte est repartie sur 3 comptes :  
- 35% pour l’Epargne afin d’aider à la pérennisation des cultures et à la diversification des sources de revenus 
- 35% pour l’assistance santé arrimée à la Couverture Maladie Universelle pour les actes de santé et médicaments qui sont complétés avec des prises en charge de soins complémentaires. Le solde de ce compte sert de prime à la scolarisation.
- 30% pour la constitution d’une micro pension de retraite qui sera reversée de façon hebdomadaire. Pour celles qui sont éligibles un reversement annuel se fera à la Caisse de prévoyance sociale.
Au total c’est un montant de 43 875 000 FCFA qui sera reversé aux productrices sur 6 mois. Dans cette même période, La cotisation au titre de la Prime à l’Assistance Santé s’élèvera à 15 356 250 pour 225 femmes.
Le système traditionnel représente environ 75 % de la source d’approvisionnement des ménages en denrées alimentaires et génère un chiffre d’affaires d’environ 6.000 milliards de francs CFA. 
Nous espérons détenir d'ici à 3ans, 0,1% de la part de marché global du vivrier, soit 6 milliards de FCFA.

Les producteurs du vivrier sont généralement des travailleurs de l'informel. Comme tel, il ne bénéficie pas de système de prévoyance social. Leur revenue étant instable, il rentre difficilement dans le plan de prestation de services publics de leur pays.

Notre model propose un système qui permet d’accroître considérablement le revenu des producteurs afin qu'il puisse s'assurer une production régulière pour des revenus tout aussi régulier. 

Ebun collecte régulièrement les cotisations sur chaque vente au titre de la micro pension et une fois stabilité, inscrits les producteurs dans le programme national CMU (Couverture Maladie Universel). Ceux dont les cotisations atteignent ou dépassent le SMIG (Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti ) sont inscrits immédiatement à la caisse national de prévoyance sociale.

La plupart des politiques de prévoyance sociale s'applique aux travailleurs qui sont capables de générer mensuellement le SMIG (Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti ). Une autre option est d’évaluer cette capacité sur une base annuelle. 

Notre plan Ebun repère selon les critères prédéfinis, les productrices éligibles et se charge de les déclarer, de les inscrire et d'assurer leurs cotisations au plan de prévoyance social publique . Ebun devient donc l'interface entre les productrices et la Caisse National de Prévoyance Sociale.

Ebun peut être adapté à tous les métiers du secteur informel.

Notre solution Ebun est interopérable en ce sens qu'elle est à la base constituée d'API ouverte de notre solution PAIEMENT PRO. Paiement Pro est un agrégateur de paiement par carte de crédit et mobile money sur plusieurs pays (Côte d'Ivoire, Burkina Faso, Bénin, Mali, Niger). Paiement Pro fait pour Ebun, la collecte des fonds à partir de chaque vente et le reversement sur les différents comptes en fonction des paramétrages prédéfinis.  Ebun, connecté à Doumgba marché, pour les producteurs de vivrier, peut être aussi connecté à toute plateforme marchande du secteur informel. L'application customisée leur permettra de vendre en ligne, de collecter les fonds et faire la répartition des revenus selon les taux prévus. 

Nous encourageons les producteurs a se constituer en coopérative pour faciliter les mises à jour sur la plateforme de vente en ligne. Celle ci désigne un point focal ayant un niveau d’alphabétisation acceptable et ayant une facilité d'usage des tics. Le point focal désigné, se connecte à partir d'une tablette dédié à doumgba marché pour les mises en ligne. Chaque mise à jour est notifier par SMS au producteur. Celui ci peut suivre en temps réel toutes les transactions effectués sur son compte. il reçoit les SMS de mise en ligne des produits, de notification de vente, de reversement de fonds. Les producteurs équipés d'un smartphone ou  tablette, peuvent installer l'application Ebun. C'est une application cliente publique, conçu avec des outils graphiques qui leur permet aux travers d’icônes de naviguer avec convivialité. Pour les zones à faible connectivité, les mises à jour sont sauvegardés sur la tablette et mise en ligne dès l'accès à une couverture réseau.

Nous sommes actuellement en partenariat avec une coopérative de 225 membres éligibles au plan Ebun. Nous sommes également en instance de partenariat avec la CAJA (Cooperative Africaine des Jeunes Agriculteurs) représentée dans 31 pays. 

Le nombre de personnes que nous servons actuellement est 225 productrices. Dans un an, nous serons à 6000 producteurs et 20 000 dans 5 ans. 

Nous avons affilier 225 femmes grâce à notre partenariat avec la COMAGOA.

Nous comptons affilier 6000 productrices dans 1 an avec notre partenariat avec la CAJA en cours de validation.
Grâces aux cotisations nous pourront impacter 100 000 personnes (bénéficiaires du plan de prévoyance sociale) à travers l'aide à la revalorisation du prix des produits vivrier, l'aide à la santé et la scolarisation, et la diversification des sources de revenus.
Nous ciblerons les pays francophones sur les 2 premières années
Dans 3 ans nous pénétrerons les pays anglophones de l’Afrique de l'Ouest.

Ceci nous ouvrira un autre volume de marché de sorte que dans 5 ans nous aurons affilié 100 000 cultivateurs qui atteindront l'indépendance financière. A ce stade nous espérons impacter directement plus de 20 000 000 de personnes à travers le plan Ebun, les activités de développement communautaires, la créations d'emplois et d’opportunités d'investissement.
A terme nous espérons impacter plus de 100 000 000 d'individus grâce à une autosuffisance alimentaire basée sur des produits frais et sains et de bonne qualité qui contribuent à la sécurité alimentaire de la région.

Dans le cadre d’un développement de business sur 3 ans nous devrons investir 1 646 250 000

Ce manque reste à gagner et à trouver.
Un autre aspect est que les paysans ont été trompés par les gens de la ville et sont blasés.
Ils suspects tout projet de ne pas prendre en compte leurs réels intérêts. Ce fait rendra le taux de conversion assez réduit dans un premier temps.
La production de vivrier reste l’une des domaines agricoles les plus difficiles et les moins porteurs. Aucun producteur ne souhaite voir sa progéniture devenir paysan. La relève ne sera pas assurée à long terme.
Au plan technique, notre solution peut se retrouver limitée surtout dans des zones à faibles connectivité. Il faut pour qu’elle se réalise, une connectivité pour le transfert de données. 
Juridiquement nous serons confrontés à plusieurs challenges au niveau des accords de partenariat divers et de services surtout au niveau des fournisseurs d’accès mobiles qui pour la plupart protègent les accès. Nous devrons procéder à des installations de filiales pays qui respecteraient les normes territoriales.
Il faudra tenir compte des spécificités culturelles dans l’approche du business modèle.

Pour le manque de moyens financier nous prévoyons faire des préventes sur le site et de ne verser qu’un pourcentage (entre 30 et 50%) aux productrices à la livraison des produits vivriers. Cette solution permet d’avoir de la liquidité pour financer une bonne partie des achats. Cette méthode nous permettra d’assurer nos besoins à 70%.

Au plan technique, nous envisageons pallier les insuffisances de couverture réseau par des SMS aux producteurs. Nous envoyons des SMS de notification pour toutes transactions effectuées sur les comptes des producteurs. Au niveau du manque de confiance dans le secteur pour ce type de projet nous comptons d’une part payer les produits à leur juste prix afin de permettre aux cultivateurs de vivre de leur métier. D’autre part, nous partageons les bénéfices des ventes avec le producteur. Le producteur reçoit 30% des bénéfices nets. Ce montant est reversé sur le compte de la prévoyance sociale. Pour assurer une longévité du domaine et du business. Nous comptons susciter l’intérêt des agriculteurs à travers des projets communautaires à fort impact. Nous allons former les producteurs à la productivité et leur distribuer des intrants. Nous conduirons des séances d’alphabétisation et des formations en entrepreneuriat pour les aider à diversifier leurs sources de revenus.  Au niveau des écueils juridiques probables, nous avons prévus engager un cabinet d’expertise juridique international pour faciliter les signatures de partenariat et autres actes juridiques et commerciaux. Pour chaque pays nous recruterons de façon locale pour vite adapter le business model aux modèles culturels.

Durant la phase pilote qui durera 12 mois nous payons des probonos mensuelles pour le personnel interne.
Total charge salaire: 640 000 FCFA par mois soit 7 680 000 FCFA sur 12 mois
Pour le compte des membres de l’équipe une majoration de 30% est faite sur les salaires et reversée au titre de la prévoyance sociale EBUN.
Ce Plan coûtera: 192 000 FCFA par mois soit 2 304 000 FCFA sur 12 mois
Pour les consultants nous prévoyons les utiliser sur 6 missions dans l’année:
250 000 FCFA x 2 x 6 = 3 000 000 FCFA
Au total nous dégagerons 12 984 000 FCFA

Nous accompagnons depuis plus d'une dizaine d'années des entreprises dans la transformation numérique. 

Notre structure a également mis en place Paiement Pro qui est un agrégateur de paiement par Mobile money et carte bancaire. Paiement Pro fonctionne depuis déjà 2 ans et a des accords dans plusieurs pays de la sous régions: Côte d'Ivoire, Burkina, Mali, Bénin et Niger.
Nous connaissons les habitudes de la population en terme de paiement en ligne. En outre, nous avons la chance d'avoir dans notre équipe, des personnes ressources qui ont piloté des projets d'envergures dans le domaine de l'agriculture et qui connaissent très bien les différents problématiques auxquelles sont confrontés les producteurs et également leurs habitudes.

Notre équipe est un maillage de ressources humaines compétentes et pluridisciplinaires qui a une bonne maîtrise du digitale et de l'agri-business. Nous sommes aussi prêt à compenser nos insuffisances par le recrutement de consultants et par le renforcement des capacités.
Au delà de tout ceci, nous avons la ferme conviction que le monde du vivrier est le plus délaissé. Les agriculteurs vivent dans la précarité parce qu'ils ne sont pas organisés. Ils sont victimes d'une chaîne d'intermédiaires qui émiettent leurs revenus auxquels ils ont normalement droit.
Notre conviction est qu'il faut payer la production au juste prix et leur donner la possibilité de vivre décemment de leur efforts.
C'est une mission qui nous tient à cœur et nous sommes prêts à y mettre les efforts qu'il faut et à faire les sacrifices qu'il faut.

Nous sommes en partenariat avec la COMAGOA (Cooperative des Marchés Gouro d'Adjamé) qui sert de relais avec les productrices. Elle leur explique le projet, les enjeux et également garanti les prix fixés entre les 2 parties. La COMAGOA, suit également les producteurs en leur permettant une meilleure prise en main de la plateforme à travers des formations en interne sur l'application Ebun. Elle popose son point focal pour les mises à jour sur la plateforme en ligne. Le point focal a un rôle de relais communautaire. La COMAGOA s'assure que les productrices sont bien configurés pour la réception des notifications de toutes transactions faites sur leurs comptes.

Nous sommes actuellement en pourparlers avec la CAJA (Coopérative Africaine des Jeunes agriculteurs) qui compte actuellement 31 pays et qui pourra servir de partenaire local dans ces différents pays pour le déploiement du plan Ebun dans la sous région.

Nous mettons à la disposition de la population, des produits frais à moindre cout, 24h/7 en toute saison sur un marché en ligne, a des JCD ayant une forte numératie. Nous captons notre clientèle via des sponsoring facebook et des publications attrayantes. 

Un système de gamification nous permet d'assurer une bonne relation avec la clientèle en vue de la fidéliser. Plusieurs campagnes promotionnelles seront assurées pour accroître les volumes de vente. Nous nous assurons de mettre à la disposition de la clientèle leurs achats à travers un service de livraison rapide. Nos produits sont vendus en gros et au détails (10000F et plus). 

Nous disposons d'une équipe de 7 personnes qualifiées dans le développement web, le digital, la communication et l'Agri business. Le budget requis sur un an est de 84 millions 434 mille Fcfa pour des achats de produits, la location d'un entrepôt, l'achat de 2 matériels roulant pour la livraison, le développement d'une plateforme web et application mobile et la location de serveur. 

4 types d'activités seront menées:

1- Sur doumgba marché

Collecte des commandes, achats des produits bord champs, convoyages vers l'entrepôt, conditionnement et livraison rapide.

2- Activités sur Ebun

Encaissement des ventes, Répartitions sur les comptes fournisseurs, Ebun et AGT

3- Plan de Prévoyance social

  - Aide à la santé + cotisation CMU/Scolarisation

  - Epargne systématique

  - Micro pension + inscription à la CNPS sous conditions

4- Développement communautaire

- Formation en Entrepreneuriat

- Intelligence Financière

- Développement de la productivité

- Sensibilisation Diverse

Notre plan se décline comme suit:

1- signer des partenariat avec des coopératives pour s'assurer un approvisionnement permanent.

2- Signer une charte de qualité avec:

- les producteurs pour la qualité du vivrier afin d'éviter les avaries et réduire les invendus.

- les camionneurs, pour la qualité du transport sans risque de pertes de produits.

- Les opérationnels pour le conditionnement optimum

- Les livreurs pour assurer la satisfaction client.

3- Encourager les producteurs en les inscrivant dans un plan de prévoyance social et en leur prodiguant des formations en vue de leur développement.

4- Vendre des produits de qualité premium à prix bas.

Nous comptons signer un accord avec les productrices qui nous permettent de couvrir seulement 30% des achats à l'approvisionnement. Le solde sera reversé sous la quinzaine.

Avec le plan Ebun, nous partageons 30% de nos bénéfices nets avec les producteurs afin de les encourager à s'impliquer d'avantage et de fournir des produits en quantité et en qualité.

Notre projet, Ebun requiert un investissement global de 84 millions 434 mille (155 mille dollar) sur la première année. Notre capacité de financement s’élève à 25 millions soit 46 mille dollars. Nous sollicitons un crédit fournisseurs à hauteur de 10 millions Fcfa soit 20 mille dollar et il nous restera à contracter un emprunt de 49 millions 434 Fcfa soit 90 mille dollar.

Sur l'année 2020, nous prévoyons dépenser 118 millions 309 mille soit 215 mille dollar.

Nous postulons pour le Billion Challenge parce que nous croyons fortement que notre projet peut changer et impacter des millions de vie. Les petits agriculteurs sont délaissés parce que leurs impacts dans la chaîne de production n'est pas très perceptible. Il produise sur de petites surfaces avec des moyens plus ou moins rudimentaires. Ils sont aussi tributaires des saisons et du changement climatique. 

Une évaluation de la chaîne de valeur actuelle nous a permis de comprendre qu'en vérité, ils sont à la source d'une grande richesse mais vive dans la précarité faute d'organisation. Rien qu'en Côte d'Ivoire, le vivrier génère 8 mille milliard par an pendant que des producteurs succombe à la Malaria parce qu'incapable de payer des ordonnances de 4,5 dollar.

Le plan Ebun vise à redistribuer une part des bénéfices obtenus grâce aux producteurs en vue d'améliorer sensiblement leur condition de vie. Notre plan est replicable à quelques adaptations prêt dans tous les pays d’Afrique et dans tous les secteurs de l'informel. 

Travailler dans l'informel ne doit pas faire mériter une pauvreté formel.

Le plan Ebun doit être déployé dans plusieurs pays. Sa compréhension, son adaptation demande une certaine ressource humaine. Un appui dans le recrutement de talent transfrontalier nous assurera un succès dans les différents pays. Les juridictions diffèrent d'un pays à l'autre et les prestations de cabinets spécialisés en la matière sont onéreuses. Il nous faudrait une aide dans la sélection des cabinets et dans leur financement. Le suivi et évaluation doit se mener dans les même conditions que celle de la juridiction. 

Nous souhaitons un partenariat avec la BAD (Banque Africaine de Développement) et la FAO (Food and Agriculture Organization) pour faciliter l’implémentation du projet dans les différents pays et assurer le rôle de garant institutionnel. Leurs expériences et leurs envergures seront un accélérateur pour Ebun.